Un frenchie très célèbre aux USA !
Vous connaissez le Capitole à Washington, DC, et son fameux Hall of Columns ? Cent statues y figurent, deux pour chaque Etat des Etats-Unis : eh bien, le Wisconsin a choisi (outre la figure de Robert La Follette, homme politique local de la fin XIXe) celle d’un Laonnois pour le représenter ! Le Père Marquette, Jésuite découvreur du Mississippi et natif de Laon en 1637 (ou plutôt sa statue de marbre) trône effectivement en ce haut lieu du pouvoir législatif américain !
On se fait une toile ?
L’actuel cinéma local, CinéLaon, s’appelait dans les années 1920 le Kursaal. Et jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, cet espace accueillait chaque semaine, outre les projections de films, de nombreuses réunions agricoles, en tant que siège de l’Agence aux grains !
Etonnante cohabitation des bobines et du blé…
En avant la musique !
Saviez-vous qu’une compositrice de musique contemporaine canadienne renommée a dédié une de ses créations à une poétesse de Laon ? En effet, Barbara Monk Feldman a composé en 1998 une pièce de près de 24 min (pour violon et violoncelle) intitulée Pour un nuage violet, référence directe au recueil éponyme de Marguerite Clerbout – native de Laon – paru en 1984…
Et sinon, sabbat ?
Si vous êtes adeptes de littérature fantastique, lisez absolument cette nouvelle Sortilèges du fond des âges de l’auteur britannique Algernon Blackwood, dont l’action se situe en 1905 dans un Laon entièrement livré aux sorcières…
Intrigue ensorcelante qui aurait inspirée l’écrivain HP Lovecraft en personne !
En voiture les voyageurs…
Monsieur Chédaille, garagiste à Laon, gravit en 1924 les escaliers municipaux de Laon.
Rien de bien exceptionnel, si ce n’est qu’il le fit… à bord d’une auto-chenille, dans le cadre de la tournée promotionnelle orchestrée par Citroën en prélude à la fameuse Croisière Noire qui se déroula sur le continent africain en 1924/25 !
A table !
Avant de devenir l’un des designers les plus en vue au niveau national (et d’avoir travaillé entre autres pour les présidents Pompidou et Mitterrand), Pierre Paulin passa toute son enfance à Laon.
Est-ce la vue quotidienne du monument-phare de la ville médiévale qui lui inspira en 1980 l’une de ses plus célèbres créations, la table cathédrale ?
Ambiance western
Le 10 juillet 1905 : c’est à Laon ce lundi-là que s’arrêta le Buffalo Bill’s Wild West Show, l’une des étapes européennes de cette méga-kermesse toute à la gloire de la mythologie western.
On raconte que pour l’occasion, avait été mise en lumière la route devant amener les spectateurs du quartier de la gare aux franges du quartier actuel de La Neuville !
Tonnerre dans les cieux
L’Apocalypse a failli venir du ciel un certain jour de décembre 1953 : alors qu’ils évoluaient au-dessus de Laon, deux avions de chasse F-84G Thunderjet – les bien nommés… – venant de Reims sont entrés en collision; fort heureusement pour les Laonnois et les pilotes, plus de peur que de mal, l’un regagnant sa base sur une aile, l’autre allant se poser d’urgence sur la base américaine de Couvron…
L’homme singe
Autre auteur très prolifique natif de Laon, et hélas méconnu, Henri-Georges Jeanne (1877-1947) collectionna les pseudonymes tout au long de sa vie d’écrivain (de Jean de la Tardoire à Jacques Noal en passant par Jean Delaon, entre autres !).
En 2013 fut ré-édité aux Editions de l’Evolution un de ses romans paru en 1930, L’homme qui devint gorille, dont l’intrigue à la Maurice-Leblanc-ou-Gaston-Leroux est menée tambour battant, mêlant anticipation et policier, bref de la très bonne littérature populaire comme on disait naguère !
A star in Laon
La première femme cosmonaute de l’Histoire, Valentina Terechkova, foula le 18 mai 1965… le sol de Laon !
En tournée effectivement entre Lille et Reims à la suite de son vol spatial triomphal, elle fit une escale dans la Préfecture de l’Aisne à l’invitation du Comité France-URSS de Laon et du premier adjoint de l’époque, Jean Martinot (par ailleurs pilote lui-même).
Elle et son époux le cosmonaute Andreï Nikolaïev purent ainsi saluer les habitants du perron de l’Hôtel de Ville, et « le sourire de Valentina, ‘la femme qui vient du froid’, a enchanté les Laonnois » comme le rapporta la presse de l’époque !
Quizz sismique
Savez-vous quel est le point commun entre le 23 août 1504, le 6 avril 1580, le 18 septembre 1691 et le 18 février 1756 ?
Non ? Ce sont les dates des quatre tremblements de terre assez violents – ils marquèrent les esprits en raison des dégâts nombreux qu’ils causèrent – ressentis dans la ville.
Mais rassurez-vous, l’acropole de Laon ne dissimule pas de volcan assoupi !